Sans héritiers directs, détenteur d’une bonne fortune et, qui sait, avec un certain poids sur sa conscience, encore en vie, l’homme a commencé à se consacrer à la philanthropie. À sa mort, il a laissé une série d’instructions dans son testament sur ce qu’il fallait faire avec son argent. Les deux principales causes bénéficiaires ont été la construction du premier hôpital psychiatrique au Portugal, l’Hospital do Conde de Ferreira, qui existe encore aujourd’hui; et, l’éducation. Confiant que l’instruction contribuerait au progrès des communautés, il a laissé des fonds d’un montant de 144 000 000 réis pour la construction d’écoles primaires dans les villes et les municipalités à travers le pays, mais avec des exigences très spécifiques. Toutes ces écoles devraient être gratuites et ouvertes aux deux sexes. Elles devaient inclure une maison pour le professeur et suivre un même plan et les mêmes lignes architecturales. La façade principale serait dotée d’un petit fronton et d’une cloche. Dans de nombreux endroits où ces écoles ont été construites, c’était la première et la seule occasion pour de nombreux enfants d’apprendre à lire et à écrire. L’inscription datée du 24 mars 1866, que l’on peut encore voire aujourd’hui au-dessus de la porte d’entrée de certains de ces bâtiments, correspond à la date de décès du comte de Ferreira.